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Survivants : anomalies quantiques est un cycle de BD appartenant aux Mondes d’Aldébaran, de Léo. Cet univers de science-fiction a démarré en 1994 avec Aldébaran (cinq tomes) et s’est prolongé avec Bételgeuse (cinq tomes également), puis Antarès (cinq tomes déjà parus, deux à venir). Par rapport à ces cycles, Survivants fait office de spin off. Entendez par là qu’il introduit de tous nouveaux personnages et prend place avant les événements d’Aldébaran.

Pour contextualiser un brin, nous sommes à la fin du XXIIème siècle et les voyages interstellaires commencent à peine. L’épisode 1 (les albums ne sont pas nommés) commence de façon classique, quoique dramatique : par la mort de 2500 personnes. Ces derniers voyageaient à bord d’un vaisseau spatial en route vers la colonie d’Aldébaran. Seul un petit groupe d’étudiants, en hibernation au sein d’une navette de sauvetage, réchappe au désastre et se réveille au beau milieu d’une jungle. Passé le premier choc, il leur faut bien survivre et partir explorer les environs. A priori, il s’agit donc d’une banale histoire de naufrage et d’île déserte : remplacez le bateau par un astronef et l’île par une planète inconnue. Il ne faut pas non plus longtemps au lecteur pour réaliser que les personnages ont tendance à accumuler les clichés, sans compter le tic préféré de l’auteur, à savoir dévêtir ses personnages féminins sans raison apparente dès les premières planches. Mais passons.

Quelques heures sur place suffisent aux rescapés pour constater que la faune locale est plutôt vivace, et qu’ils ont intérêt à s’organiser. Un phénomène physique étrange, peut-être lié à la perte de leur vaisseau, s’ajoute au tableau. Là encore, rien de bien nouveau. Pourtant, l’histoire prend une tournure réellement intéressante passée la pénible première moitié de ce premier épisode. A ce moment, soulagé, le lecteur réalise qu’il n’a pas affaire à une simple affaire d’île déserte, mais à une planète peuplée de biens curieux habitants. La toute fin, très bien menée, ne donne qu’une envie : bondir sur l’épisode deux.

Il faut dire que Léo, malgré ses drôles d’habitudes, fourmille d’idées qui font les bonnes histoires de science fiction. Les phénomènes physiques et autres espèces étranges qu’il conçoit sont étonnants et donnent toujours envie d’en savoir plus. On peut cependant regretter sa tendance à se focaliser sur les relations entre ses personnages, lesquelles sont généralement au niveau d’une sitcom de bas étage. Alors qu’on se trouve au beau milieu d’une planète fascinante, c’est forcément un peu décevant. La série, qui en est actuellement à son troisième épisode, pose enfin de nombreuses questions qui restent sans réponse à l’heure actuelle. Il reste deux tomes à l’auteur, soit moins d’une centaine de planches, pour y répondre sans trop frustrer ses lecteurs. C’est pas gagné, mais il est permis d’espérer.
Nonivuniconnu
7
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le 9 déc. 2014

Critique lue 430 fois

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Nonivuniconnu

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