Le tome commence plutôt pas mal, avec le #12 qui termine l'intrigue du tome précédent en apothéose. Y a de la tension, y a de l'action, quelques bons moments de caractérisation (la confrontation Medusa-Black Bolt notamment), donc ça marche plutôt très bien, et c'est certainement un des meilleurs numéros (si ce n'est le meilleur) qu'est écrit Soule depuis le début de la série.
Après ça on enchaîne sur l'arc conclusif de la série, qui se lit comme un season final. C'est plutôt agréable à lire, puisque c'est très rythmé et il y a plein d'intrigues qui se développent en parallèle, chacune source de tension, d'action, etc. Mais ce n'est pas non plus parfait, c'est un peu bas du front, ça manque un peu d'émotions, certains passages sont un peu capillotractés (voire incompréhensible, puisqu'on se demande bien pourquoi Lineage veut foutre le bordel à Jersey City)... Mais le principal défaut est qu'on se paye les dessins d'Andre Lima Araujo sur les épisodes #13 et #14 et ils sont vraiment pas top, ce qui tire forcément un peu l'ensemble vers le bas. Voir Lash passer du trait de Madureira à celui d'Araujo, ça fait mal.
Mais comme je l'ai dit, ce tome se laisse lire tout de même avec plaisir. On a même des bons moments, comme tout cette intrigue avec Eldrac, assez mélancolique et plutôt réussie. Et puis globalement on s'attache à tous ce petit monde que développe Charles Soule. Bref, une lecture super-héroïque honnête et divertissante, à défaut d'être marquante.