Loveless (2005 - 2008) par Kab
Mettez une bonne BO d'Enio Morricone ou une compile et entrez dans un western impitoyable, où personne n'est totalement bon ou mauvais, il s'agit de survie au mode de vie, aux fusillades ou de se venger du mal que l'on nous a fait, de la haine des autres, de ce que l'on n'a pas...
Azzarello ne crée pas une histoire incroyable, mais une ambiance. On se croit au farwest. Tout est là, un vrai film. Marcelo Frusin, son compère sur Hellblazer, l'accompagne et met en image cette très jolie chevauchée où les visages sont tous dissimulés sous des chapeaux. Si Azzarello, par son histoire et ses dialogues donne un cadre vivant, c'est Frusin qui crée vraiment l'ambiance indispensable pour ce type d'histoire.