Après avoir lu "French kiss 1986", "Domaine Ghisloire" et "Esprit du camp", j'explore cette fois la série
"Mertownville".
Lydia, 18 ans, rêve d'entrer à l'université en Arts, à contre-sens des désirs de son père monoparental qui a l'armée tatoué sur le cœur et qui a une façon très singulière de voir les choses. Les choses prennent une tournure étrange quand Lydia, qui s'est inscrite à l'université de Mertownville, est acceptée en Art/Justice, un programme que personne ne connait. Pire, lorsqu'elle emménage dans la ville qui a sa propre douane, Lydia connait un paquet de difficultés: elle n'a pas de passe, son courrier a été bouffé par son chat papiervore et elle est dans un cour de "justice" aussi bizarre que possible. Mais sa voisine de palier semble en savoir plus long qu'elle veut bien le laisser croire et ses collègues de cours semblent toutes dotées de...supers-pouvoirs?
La première BD nous introduit donc Lydia, petite artiste en herbe, qui a un papa plutôt "spécial" qui semble faire parti de ses hommes qui ne savent pas exprimer leurs émotions. D,ailleurs, physiquement et psychologiquement, le papa de Lydia ressemble au papa de Flint Lockwood, dans "Il pleut des hamburgers". Enfin bref, notre mignonne petite protagoniste se retrouve donc dans une drôle de ville avec un cours en option dont on ne sait presque rien, sinon que ce ne sont eu des filles et qu'elles ont des aptitudes...particulières.
On reconnaitra les personnages colorés de Falardeau, qui semble vraiment aimer les vieux hommes sympathiques un peu fêlé et les mignonnes jeunes femmes introverties, mais volontaires. On notera aussi un début de fantastique plutôt léger vers la fin, comme dans "L"esprit du camp". On aura attendu longtemps avant d'avoir un début de piste concernant l'école, mais même à la fin , on ignore ce que fait que Lydia s'y trouve.


J'apprécie aussi le fait que notre protagoniste ne fait parti de ses ados qui perdent la tête pour les garçons dès la première journée d'école, comme dans bon nombre d'histoires pour ados. Ici, en fait, Lydia ne rencontre aucun garçons. Ça c'est original!


Niveau dessin, ce n'est vraiment pas aussi abouti que les autres, mais je me demande en même temps si Falardeau a reprit le genre BD Héroique, avec le style de lignes et les couleurs monochromes vives. C'est moins plaisant à l’œil que ses dessins pour "Esprit du camp" ou "Domaine Ghisloire", selon moi.


Néanmoins, on passera du bon temps dans cet univers un peu déjanté, ses personnages singuliers ( dont le chat de Lydia) et tout le mystère de la ville de Mertowville.

Shaynning
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le 23 juil. 2020

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