Justice in the street : on n'est jamais mieux servi que par soi-même ?

Intéressante, cette BD.


Le sujet est passionnant, je n'étais pas au courant de tout ça. Le personnage principal est bien écrit et la mise en situation permet d'explorer le thème. Ce qui déçoit, c'est qu'on reste sur sa faim : le récit paraît dense de par l'épaisseur du bouquin mais en fait, on décortique surtout la mise en situation ; on voudrait que ça aille plus loin mais ça a à peine commencé que c'est déjà terminé.
La comparaison avec internet n'est d'ailleurs pas assez mise en avant, si on ne le précisait pas dans le résumé on n'y ferait pas autant attention durant la lecture.


La BD se lit très vite, grâce à un découpage efficace, simple, sobre, mais qui permet, comme écrit ci-dessus, de décortiquer les situations. Le graphisme principal est simple. J'étais curieux (et sceptique, je l'avoue) de voir figurer autant de nom pour une seule BD, mais au final, les participations des autres auteurs se justifient de par l'ambiance que ce la crée : en effet, les invités dessinent dans leur style, ce qui crée dans l'ensemble une ambiance bizarre, oppressante quelque part. Et cela renforce le fait que le personnage se sent dans un monde différent. C'est très malin. On a aussi l'impression que l'auteur principal n'aurait pas réussi à faire ce que ses invités ont fait.


Bref, un bouquin qui se lit bien mais qui ne va pas assez loin.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 23 févr. 2021

Critique lue 40 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 40 fois

1

D'autres avis sur Lynchages ordinaires

Lynchages ordinaires
EricDebarnot
6

La violence qui est en nous...

Johan, jeune parisien qui n’a rien d’exceptionnel et semble-t-il tout du touriste standard, débarque à Rio de Janeiro pour assister au Carnaval. Emporté par la frénésie de la danse et par l’abus...

le 19 mars 2021

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55