Magda Ikklepotts a attiré mon regard lors de sa sortie car sa couverture m'a paru attrayante.
En effet, le style de l'illustratrice, largement inspiré du manga, présente des couleurs mi-vives mi pastels qui créent une ambiance très particulière propice au récit de magie. On retrouve d'ailleurs cette atmosphère à travers tout le tome et cette mise en couleurs informatique m'agrée. Bon, il reste ça et là quelques effets visuels un peu moins réussis mais je pense que l'auteure est encore jeune dans le métier.
Les dessins sont par contre parfaitement maîtrisés. Il n'est, pour s'en assurer, que de voir les bonus en fin de tome qui montrent une page de crayonnés tout à fait convaincants. Donc, visuellement, c'est plutôt pas mal.
Du côté du scénario, c'est un peu plus confus. Si le background semble solide, l'intrigue souffre parfois de petites longueurs et les informations distillées par le scénariste ne permettent pas de se faire une idée claire de la situation globale. C'est peut-être en partie voulu. Mais il faudra attendre la suite pour voir où tout cela nous mène.
Au final, un premier tome suffisamment réussi pour donner envie de lire la suite. Gageons qu'avec l'expérience de ce premier opus les titres suivants de la série ne pourront que se bonifier.