Ce que promettent les premiers tomes, c'est un nekketsu et une histoire d'aventures sur le thème des mille et une nuits. Ses héros sont Aladin, accompagné de son ami qui vit dans sa flûte et qui n'est pas sans rappeler le génie de l'histoire éponyme; et Ali Baba, jeune mec un peu connard sur les bords mais avec un grand cœur. On apprend assez vite que le monde est bourré de donjons et que le but du jeu est de les parcourir pour gagner des pouvoirs, sous la forme de djinns.
Comme dans tout bon Nekketsu, nos héros se développent en venant en aide aux amis qu'ils se font au long de leur périple, spéciale dédicace à Sasukuryuu, et se retrouvent embarqués malgré eux dans les luttes de pouvoir entre Sinbad et les Ren.
À partir de l'arc Magnostadt, l'histoire change de ton et la politique (locale et globale) prend complètement le pas sur l'aventure. Certains développement s'inspirent de l'histoire récente, et la mise en place d'une mythologie plus précise donne des motivations à toutes les parties.
Le dernier arc voit les cartes sont complètement redistribuées, à l'image des enjeux de notre monde qui changèrent complètement après la guerre froide. Parallèlement à ce regard plus terre à terre sur le monde, la mythologie vient le replacer dans un contexte bien plus large. Le discours de ce dernier arc devient clairement philosophique.
Et tout ça est accompagné d'une bonne dose d'humour !