Yann Damezin reproduit fidèlement le poème qui naît chez les bédouins du VII° siècle et qui se perpétue dans le monde arabe depuis. Qaïs est amoureux de Leïli, mais au temps des mariages arrangés, les familles ne sont pas d'accord. Qais le poète sombre alors dans une sorte de folie.
C'est un album qui concourt pour le Prix orange de la BD, il fait partie de la sélection finale avec Derrière le rideau, L'ombre des pins, Hoka hey !, Nettoyage à sec et De sel et de sang. sa lecture n'est pas aisée, on est davantage dans un poème illustré que dans une bande dessinée, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, fut-il à la menthe. Les dessins sont très beaux, mais ils ne me touchent pas, j'ai l'impression d'ouvrir un album de mandalas aux couleurs très vives. J'ai ouï qu'il a beaucoup plu. Je suis donc à contre courant, je m'y suis ennuyé et chose rare pour une bande dessinée, je ne suis pas allé jusqu'au bout.