« Spawn, tome 2, la malédiction » m’a replongé avec délice dans cette double atmosphère de surnaturel et de complexe polar à trois dimensions, celle du pouvoir secret et absolu symbolisé par Wynn, de celui plus rampant et corrompu du maffieux Twistelli et du dernier officiel de quelques policiers tenaces faisant ce qu’ils peuvent de Burke et Twitch.
Dans ce monde sombre parsemé de pièges mortels, Spawn évolue comme un poisson dans l’eau, oubliant ses propres problèmes le rongeant de l’intérieur (notamment son pacte de dupe avec Malebolgia) pour faire usage de ses pouvoirs afin d’aider ses proches qui le lui rendent parfois dans les situations plus désespérées.
Le scenario de Mac Farlane est solide, toujours très prenant avec de multiples rebondissements et de grandes scènes d’action.
Les dessins sont superbes, un véritable régal de couleurs et de puissance pure tout particulièrement lors de l’affrontement entre le tueur céleste et Spawn.
On en ressort revigoré, avec certes l’impression que même face aux pires arcanes du mal, une étincelle de bien et d’espoir parviendra toujours à émerger.
C’est à mon sens ce qui rend Spawn si touchant beaucoup plus que le coté beauf et relax du Hellboy des films.
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