Album plaisant dans l'ensemble.


Serpieri revient avec un récit plus clair mais qui manque de rythme. En effet, trop d'explications, trop de redondance, et puis des scènes érotiques qui s'enchaînent un peu trop vite dans la deuxième moitié de l'album. C'est donc mal dosé, mais on y trouve tout de même du plaisir grâce à des scènes bien trouvées, des dialogues juteux à souhait.


Graphiquement c'est toujours aussi délectable. Serpieri sait toujours provoquer la montée de libido à la lecture des pages, même si le manque de rythme sur la fin nuit un peu à cet effet. Les décors sont toujours aussi beaux, bien dessinés, bien mis en couleurs. Les monstres ont toujours un bon design, l'auteur n'hésitant pas à s'inspirer de manière flagrante d'autres œuvres (dont une scène qui rappelle fort bien "Vidéodrome"). C'est aussi l'album le plus explicite : les pénétrations sont on ne peut plus visibles. Cela me rappelle que j'ai aussi quelques dessins (pas des originaux) qui sont des plans alternatifs de cet album mais aussi d'autres albums, où les sexes sont davantage montrés : serait-il possible qu'un version plus hardcore existe pour chaque album ou bien est-ce que la maison d'édition a poussé la censure jusqu'au bout, ne se relâchant que le temps d'un album ?


Bref, ce tome 5 est sympa même s'il n'atteint pas le niveau des trois premiers albums.

Fatpooper
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le 25 janv. 2016

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