C’est une super-production atypique dans laquelle s’est engagé Glénat avec son Marie-Antoinette, la jeunesse d’une reine. En partenariat avec le célèbre éditeur Kodansha à Tokyo et le Château de Versailles, l’éditeur grenoblois a travaillé plus d’un an à la création de ce “biopic” consacré au parcours lumineux et tragique de la reine de France.
Pour raconter cette histoire connue de tous, il fallait une plume particulière et c’est celle de Fuyumi Soryo qui a été sélectionnée, pour la finesse de son trait et pour sa connaissance de l’Europe, déjà mise en pratique dans son Cesare, qui traitait de la Renaissance Italienne.
Un récit sans surprise donc, mais bien traité, et qui détaille les émois et les difficultés de la princesse autrichienne, dans un décor très proche de la réalité. Fuyumi Soryo a en effet étroitement collaboré avec le Château de Versailles, et a séjourné plusieurs semaines dans l’enceinte du château.
Qui de mieux qu’une Japonaise pour évoquer la royauté française ? C’est fort de ce constat renouvelé de la passion des Japonais pour la France et pour la cour de la fin du règne, qu’une exposition unique en son genre sur Marie-Antoinette se tient actuellement à Tokyo, au musée Mori, simultanément à la sortie de ce manga.
One shot publié le 22 septembre en France et le 24 octobre dans sa version japonaise au Japon