Je vais essayer de la faire relativement courte parce que je suis dans les lattes et que, même si j'éprouve toujours beaucoup d'intérêt pour Spidey, on semble entrer dans une phase un peu moins originale. La routine s'installe, malgré quelques audaces éditoriales pas toujours très plaisantes.
En pagaille : Jameson reçoit des photos d'un informateur anonyme montrant Spider-Man se débarrassant du corps de Peter Parker (en réalité son clone décédé). Le rédac' chef décide de confronter celui qui, il en est convaincu, est un imposteur... Plus tard, le Docteur Faustus, hypnotiseur et ennemi de Captain America, parvient à mettre le Tisseur sous sa coupe et l'utilise pour s'introduire dans un lieu extrêmement bien protégé... Spider-Man s'associe ensuite à Nova, un Richard Rider ayant récemment obtenu ses pouvoirs, pour résoudre un meurtre mystérieux. Le héros poursuit plus tard un... bah, un hipster en rollers de l'extrême qui vole des trucs (rigolo),et découvre alors le grand retour du Molten Man, ayant survécu et cherchant un moyen d'échapper à sa condition. Puis le Hitman, apparu dans les Spectacular, est engagé pour kidnapper Jameson, et le Punisher s'associe à Spidey pour lui botter le train. Enfin, suite au départ de Liz Allen, avec qui il allait se marier, Harry Osborn perd la boule en plein milieu d'une séance de psychanalyse, ce qui cause la réapparition du Green Goblin. Peter est coincé entre sa responsabilité d'arrêter le super-vilain et celle d'aider sa tante, hospitalisée suite à une crise cardiaque... Ah et y a l'annual qui est marrant parce qu'il y a des psychopathes en exosquelette d'araignées/blattes de l'espace.
Malgré les apparences, il y a assez peu à dire cette fois : c'est majoritairement du recyclage et des épisodes promotionnels (l'épisode du Hitman sert clairement à faire la pub de Spectacular, tandis que l'épisode à suivre qui commence dans Nova 12 et se conclut dans ASM 171 est une évidente et maladroite tentative de donner de la visibilité à la série sur Nova, qui n'a pas dû marcher énormément vu le peu d'épisodes qu'elle a connu, à peine 25). Le trip du roller est amusant mais sans plus,et le retour du Goblin, s'il n'est pas spécialement mal fait (il contient quelques bonnes idées et est plutôt bien géré en termes d'ambiance), ne se distingue pas par son originalité (les enjeux sont comme souvent gonflés artificiellement grâce à May, élue plot device de l'année chaque année depuis 1963).
Spidey surfe sur sa popularité mais oublie malheureusement de se renouveler...