Après avoir pété un câble suite à la fausse mort de sa tante May, Peter Parker reconstruit peu à peu sa vie avec les morceaux épars qui peuvent être encore récupérés. Renvoyé du Bugle, il finit au Globe, qui lui déroule le tapis rouge. Dans le même temps, il commence à enseigner à la ESU, et y rencontre la pauvre Debbie Whitman, terriblement complexée et convaincue que Parker la fuit, alors qu'il est surtout appelé par le devoir arachnéen. Il fera d'ailleurs, par le biais de celle-ci, la connaissance de Madame Web, la voyante qui jouera un grand rôle dans sa destinée... Au programme de ces épisodes, Black Cat, Mesmero, le Submariner ou encore Doc Strange !
Très belle dizaine d'épisodes. Si Debbie devient vite énervante à chialer pour un oui ou pour un non, Parker commence à affirmer son caractère et laisse parler l'humour si caractéristique du héros. Moins d'histoires feuilletonnantes ici, mais des crossovers très sympas (en particulier l'Annual, avec Strange, Doom et Dormammu, et une ambiance complètement délirante) et des récits absurdes (Mesmero reconverti en magicien de cabaret qui se fait descendre par la critique et décide d'employer contre celle-ci la solution finale, c'est exactement le genre de choses qu'on attend de Marvel). Et puis, j'ai cette conviction profonde que tout peut être amélioré avec un Namor hurlant "IMPERIUS REX!" et déclarant la guerre à la surface pour un oui ou pour un non, et c'est exactement ce qu'on a ici (le combat entre Spider-Man et lui est d'ailleurs plutôt satisfaisant). Are you not entertained ?
De grands dessinateurs et auteurs font également leurs débuts sur cette série, particulièrement Romita Jr. et Frank Miller, qui viennent enrichir l'univers graphique de Spider-Man avec leurs styles respectifs si caractéristiques. Amazing n'a jamais été aussi beau, et c'est extrêmement satisfaisant.
Superbe.