De nouveau confronté au casse-tête de l'édition française des comics Marvel (et ne désirant pas rajouter à la confusion en créant de nouvelles fiches), je vais baser ma critique ici sur l'ensemble des Marvel Zombies sortis. Et ça en fait quand même un certain paquet.
Que sont les Marvel Zombies ? Du jour au lendemain, sur une Terre très semblable à la Terre 616, siège de l'univers Marvel, un super-héros zombie apparait du jour au lendemain et répand l'infection comme une trainée de poudre chez les méta-humains, exterminant au passage toutes les espèces plus ou moins humaines de la planète. Partant de là, tout a dégénéré...
Le principe n'est donc pas tout à fait celui des zombies traditionnels, puisque l'infection se répand en priorité chez les méta-humains et que les gens normaux sont purement et simplement dévorés. En outre, les infectés conservent leur conscience et leurs facultés mentales, ainsi que l'essentiel de leurs capacités physiques, devenant donc de véritables machines à tuer.
Il est à noter également qu'on peut distinguer essentiellement deux "époques" dans les Marvel Zombies : la première se concentre sur le développement de l'infection dans l'univers qui avait été originellement infecté ainsi que sur les aventures de ses principaux protagonistes, et la seconde concerne la manière dont la Terre 616 va se défendre face à une tentative des Marvel Zombies de se répandre dans leur propre univers. Grosso modo, la première partie est plutôt de bonne qualité, tandis que la seconde est beaucoup plus inégale. C'est-à-dire que la première est assez innovante dans la mesure où elle pose les bases et où elle emploie les zombies comme principaux protagonistes, avec tout un spectre de possibilités qui y sont associées, et la seconde prend un tour beaucoup plus conventionnel, moins inspiré, malgré des tentatives plus ou moins réussies de se distinguer du lot.
Du coup, à l'évidence, je recommande sans hésiter la première partie (écrite par ailleurs par nul autre que Robert Kirkman), alors que la deuxième, beaucoup moins. Sans être foncièrement mauvaise, elle est prévisible et quelconque.