Maus est un récit autobiographique sous forme de Bande dessinée de l'auteur américain Art Spiegelman, publié en 1986, il reçoit le Prix Pulitzer en 1992, il s'agit de la seule BD à avoir eu ce prix.
dans Maus, Art Spiegelman entreprend l'écriture de la vie de son père, Vladek spiegelman, juif polonais, déporté à Auschwitz en 1944 aves sa femme, après une vie périlleuse de 1940 à 1944 allant de cachette en cachette pendant l’occupation allemande de la Pologne. Art questionne donc son père sur les conditions de vie de l’avant-guerre, du ghetto et du camp de concentration.
Dans son ouvrage Art choisi d'alterné entre 2 époques c'elle des années 70 début des années 80 et c'elles des années 30 début des années 40, c'est dernières étant c'elles qu'on vécut c'est parents et ont failli mourir dans les camp.
Ils cherchent, à l’aide de son père, à dénoncer la Shoah, ce qui s’est passé dans les camps et le traitement infligé aux juifs par les nazis. Il essaie de raconter le plus justement possible ce qu'ont vécu ses parent, tout en rendant son récit captivant et ses personnages attachants.
Les personnages justement parlons en, ceux-ci sont représentés avec des corps d’hommes et des têtes d’animaux (les cochons sont les Polonais, les souris sont les juifs, les chats sont les nazis, …). Intéressons nous au personnage de Vladek, père de Art et premier narrateur. Vladek est un Juif polonais marié à Anja dont la famille est une riche famille juive. Vladek s’est battu au côté de l’armée polonaise, il est malheureusement prisonnier de guerre des nazis, cependant il parvient tout de même à rentrer chez lui, sain et sauf.
En 1944, Vladek est conduit à Auschwitz « C’est là que les ennuis commencent » dit-il ironiquement : les insultes, les humiliations, le travail forcé, l’odeur de la mort, les maladies, les coups… Rien ne lui est épargné. Mais Vladek se débrouille pour pouvoir survivre. En effet, dans le camp, Vladek change souvent de « kommando », ce qui lui permet de connaître un maximum de personnes, comme des kapos. Il essaie toujours d’être serviable, poli, travailleur afin d’être le mieux vu possible pour échapper à la mort. Tous les petits travaux appris avant la guerre et dans le ghetto lui sauvent la vie car il s’en sert au camp. Il travaille un moment en menuiserie, en zinguerie, en cordonnerie et il donne même des cours d’anglais à un surveillant. Ses loyaux services lui permettent de recevoir des doubles rations de nourriture, du papier pour écrire des lettres à sa femme qui se trouve à Birkenau. Ces « petits trésors » qu’il obtient, peuvent paraître banals ou inutiles à l’extérieur du camp, mais à l’intérieur de celui-ci ils lui permettent de faire du troc pour avoir le droit à de nouveaux vêtements, une nouvelle paire de sabots à la bonne taille, une cuillère. En janvier 1945 c’est la terrible « marche de la mort » au moment où l’Armée Rouge arrive à proximité du camp les Nazis emmenant les survivants dans d’autres camps en Allemagne.
Anja et Vladek sont des survivants, ils ont survécu aux camps d’extermination. Ils retrouvent une vie normale en Pologne puis en Suède et aux Etats-Unis mais ces quelques années ont suffi à les détruire psychologiquement, Anja se suicide en 1968.
On découvre Vladek au fur et à mesure de l’histoire comme un homme difficile à vivre, maniaque, avare, égocentrique… C’est le résultat de la terreur et de la faim ! Il va même jusqu’à tenir des propos racistes contre un auto-stoppeur noir, le traitant de « Schwartze » et de voleur. Il n’apparaît pas très sympathique malgré tout le courage dont il a fait preuve pendant la guerre pour sauver les siens.