D'abord merci Senscritique, qui m'a permis de découvrir cette BD.
Tout simplement magnifique, cette intrusion dans la vie de ce grand père, qui a tout pour être exécrable sur sa fin de vie. Mais, quant on voit tous ce qu'il a vécu, enduré, on l'excuse 10000 fois. Le fait que ce soit sous forme d'interview de son propre grand père est agréable à suivre, on s'attache tant à l'auteur, qu'à l'histoire de son grand père.
Art Spiegelman arrive à retranscrire sous une forme atypique tout ce qui a déjà été vu, ou dit sur les camps et l'horreur de la Shoah. Le fait d'avoir choisi des animaux en tant que protagonistes, et de mettre tout cela en scène de façon pudique, n'empêche en rien d'imposer une force à son œuvre. Au contraire, cela ne fait que renforcer les textes, et l'imagination (si on peut imaginer de telles choses) lors de la lecture.
Une belle claque.
La phrase à retenir "je comprendrais jamais Auschwitz".
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