Cette couverture m’intrigue depuis que je l’ai vu il y a quelques mois sur internet et j’avais entendu parler de ce roman graphique en bien. Il était donc temps de le lire une fois sorti en France et acquis par ma médiathèque. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, n’ayant pas voulu trop me spoiler, j’ai évité les avis trop détaillés pour que la découverte soit totale. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé.
Je ne m’attendais pas à ce qu’autant de sujets délicats soient abordés dans ce seul et unique livre. Même si au premier abord j’ai eu peur de retomber dans une énième histoire sans surprise mettant en vedette le mouvement LGBT bourré de clichés. Alors oui, il est évoqué et tous les types de sexualité le sont : gay, lesbienne, hétérosexuelle… Mais en aucun cas je ne les ai trouvé clichés.
;jnvgFreddy est une ado gay vivant un premier amour plus que compliqué. Elle a eu le coup de foudre pour Laura Dean. Une fille qui rassemble toutes les caractéristiques du parfait pervers narcissique. Laura Dean est un petit Don Juan au féminin, égoïste, narcissique et égocentrique mais elle a également beaucoup de charisme et de charme, ce qui en fait la fille la plus populaire du lycée. Freddy devient la victime parfaite en se laissant charmer et amadouer par cette fille dont elle a, contre toute attente, retenu l’attention. C’est trop beau pour Frédérica qui dès le début de l’histoire nous fait part de leur relation plus que tumultueuse. Celle-ci s’est déjà fait larguée plusieurs fois auparavant par Laura et continue de souffrir de son indifférence à son égard. Il semblerait que Laura prenne un malin plaisir à se faire désirer par les autres. En parfaite perverse narcissique, elle se satisfait d’avoir une personne dépendante d’elle qu’elle peut jeter et récupérer à tout moment trop consciente de son pouvoir sur elle dont elle n’hésite pas un seul instant à abuser. Elle n’est claire sur rien dans leur liaison sauf sur le fait qu’elle a droit de faire ce qu’elle veut, qu’elle n’appartient pas à Freddy mais que la réciproque n’est pas possible. Frédérica lui appartient et pas question de la partager, ni avec ses amis ni avec personne d’autre. Elle ne recule devant rien pour la garder sous la main au moindre de ses caprices.
(Le reste de ma critique ici)