Après le triomphe des "Héros de l'Equinoxe", Christin et Mézières créent intelligemment une rupture dans leur saga, qui va la conduire par la suite dans une toute nouvelle direction, plus ambitieuse mais peut-être aussi moins satisfaisante : une sorte de réalisme fait son apparition avec "Métro Châtelet, Direction Cassiopée", au sens où notre univers quotidien interagit désormais avec celui, très SF, de nos héros, créant de savoureuses mises en perspective. Construit d'une manière assez accrocheuse avec la séparation de nos deux héros embarqués chacun dans une mission parallèle, et avec un retour "nostalgique" dans le Paris de nos jours (enfin, des années 80), voici une BD formidablement séduisante, alors même qu'il fait admettre de le récit par lui-même est assez peu consistant. [Critique écrite en 2002]