Des personnages récurrents aux prénoms désuets, des thèmes récurrents, un humour noir récurrent. Ces quelque cent cinquante pages de gags publiées en 2014 n’ont rien de bouleversant, surtout quand on les compare avec ce que leur auteur faisait par ailleurs à la même époque : si Microcosme ne manifeste pas les mêmes ambitions que Blast ou que le Rapport de Brodeck, il n’en a pas non plus la portée, ce qui paraît logique. On sourira en pensant que cet album, œuvre mineure dans la bibliographie de Larcenet, serait le chef-d’œuvre d’une bonne moitié des dessinateurs actuellement sur le marché.