Haunt sous adrénaline

On reprend les mêmes et on recommence ? Delcourt ne tarde pas et sort le deuxième tome de Haunt qui reprend les numéros de Haunt US #7-12 quelques semaines après le tome 1. Après une plaisante lecture du premier tome, je n'hésite pas longtemps avant de refaire confiance à Robert Kirkman (The Walking Dead) et Todd McFarlane (Spawn et Spiderman). Dans le premier tome il s'agissait plus d'une introduction, maintenant on peut passer à l'action.

De l'action vous en voulez, vous allez en avoir. Il n'y a que ça, le tome est sous adrénaline. Ça ne s'arrête jamais et les scènes de combats, de meurtres, d'infiltrations et de gunfight s'enchaînent à une vitesse folle. On à du mal à reprendre notre souffle. Finit les longs passages de dialogue, les personnages ont été introduit dans le premier tome, maintenant ils vont juste interagir entre eux. Les seuls moment de répit sont les histoires de cul du personnage principal qui sont vraiment très mièvres. Les femmes sont toujours hyper sexualisée dans ce comics, elles ne servent que de love interest, aucun moment de bravoure.

Et c'est dommage qu'on aille si vite. L'arc des notes de Shillinger est bâclé, l'ennemi n°1 Hurg n'est pas un adversaire si coriace finalement et surtout on oubli de s'attarder sur la dualité entre les frères Daniel et Kurt. Ennemi dans le premier tome, très vite réconcilier dans le deuxième après leur entraînement. Dommage c'était le point le plus intéressant à fouiller. Déçu aussi de voir qu'on a toujours aucune explication du pourquoi du comment à ce qui concerne l'entité Haunt. Ça va trop vite, l'action est non stop et on oubli d'approfondir les personnages.

A contrario le personnage secondaire de Cobra est bien mis en avant, ça fait plaisir. Et on peut voir une nouvelle menace émerger. J'espère sincèrement que ça va amener un arc sur ce qu'est Haunt étant donné que c'est le premier « ennemi » non humain que l'on rencontre.

Les dessins sont toujours aussi propre, mais différent. Ryan Ottley est parti pour se concentrer exclusivement sur Invincible. Il ne reste que Greg Capullo (Spawn) à la barre qui gère ça d'une main de maître. Le gore n'est plus aussi stylisé, il devient vraiment dégueulasse, limite difficile à regarder. Les couleurs de Fco Plascencia aide aussi à rendre cet aspect crade.

Par contre je ne comprend pas pourquoi le tome est intitulé « Mirage » alors que le personnage de celle-ci est glissée au troisième plan. Elle était plus important dans le numéro #6 qui est apparu dans le premier tome. Si quelqu'un a un éclaircissement.

N'attendez pas de voir les personnages approfondi dans ce tome, c'est juste de l'action non stop et du gore à chaque page si ce n'est pas des personnages féminins en petite tenue. Pourtant ça tient la route et on a envie de connaître la suite.