Le postulat est pourtant paradoxal car il n'est question que de spleen tout du long. L'histoire traite d'un voyage au sein même d'un esprit qui a souffert, qui déprime, qui n'en peut plus mais qui continue de lutter au quotidien pour vivre.
On passe par des questions philosophiques, on peut retrouver des allusions à Descartes ainsi que des questions sur l'existentialisme également.
Et là où on comprend que c'est fort, c'est qu'on tourne les pages sans s'arrêter parce que c'est un véritable plaisir de s'aventurer dans cette histoire proposant des mises en scènes absolument magistrales par l'humour fin et noir et surtout par des passages très émouvants.
En somme, le scénario est absolument brillant accompagné par des dessins fabuleux ainsi qu'une mise en page en gaufrier souvent critiquée à tort par ceux qui s'amusent à dire que cela relève d'une paresse artistique mais justement, cela rend parfaitement bien service au récit.
Véritable bouffée d'air frais apportée aux univers des big two, si les récits de super-héros typiques vous gonflent (comme moi), foncez-y.