Milky Way
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Critique pas par numéro
"Worlds Collide" part two! Et woah!
Waid m'a totalement surpris sur cette deuxième partie, elle est très belle. Là où j'ai cru que ce ne serait qu'une imitation des plus grandes sagas des années 80'-90', cette saga réussit à être dans une parfaite continuité remplie de belles et nouvelles choses sur des personnages qui en ont déjà vécu. C'est sûrement d'ailleurs la meilleure histoire Avengers qu'il y a eu depuis la fin de Times Run Out. Après, elle n'est pas parfaite car tous les personnages n'ont pas le même traitement de faveur, et c'est surtout une qui en a le droit plus que les autres: Viv.
Le scénariste apparait très inspiré par le personnage, à un tel point que les deux derniers numéros m'ont donné des frissons. Bref, je ne spoilerais pas, mais la dynamique entre Viv et Vision est digne de l'histoire de Tom King et j'ai hâte de voir quel sera l'avenir pour un personnage plus que prometteur.
Les dessinateurs, quant-à-eux, sont toujours ravissants. Humberto Ramos se rattrape en proposant un numéro 15 très beayx, colorés, mais aussi à la fois très triste mais rempli d'espoir. Chaque page m'a plu et c'est le Ramos que j'aime. Par contre, Jesus Saiz reste bien meilleur en réalisant des pages qui sont lourdes de représentation. On peut prendre comme exemple l'avant dernière page du numéro 674 qui m'a ravi au plus haut point. Encore une prestation de ce genre - sur Doctor Strange apparement avec Waid - et j'en deviendrais officiellement fan.
L'ultime arc continue et si le mot d'ordre des deux précédents numéros était "lent", ici s'ajoute celui de "désordonné". Je ne sais plus où Bendis veut en venir, parfois ce qui se passe frôle le ridicule, et d'autres fois, c'est plutôt prenant. Mais globalement, ça ne ressemble à rien. Les héros se retrouvent sur la trace de Tony avec un gros parceque ; Fatalis ne sert définitivement plus à rien. Il se fait battre comme s'il ne savait plus rien faire, c'est plutôt agaçant. Sans parler de Tony qui sort de sa PLS (sûrement pour la reprendre plus loin) comme par magie. Il n'y a ni enjeu, ni super-vilain (je mets à part l'histoire de Fatalis qui ne sert à rien), ni rien pour attiser un quelconque feu car c'est à peine si l'on en voit des étincelles.
Bon dieu, je ne comprendrais jamais ce que les gens trouvent à ce scénariste. Ne reste que les dessins toujours magnifique avec un Maleev qui continue de me passioner.
Créée
le 12 août 2018
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