Monsieur Feraille et la pop culture
Ici Whinsluss revisite tout un pan de la pop culture, et il n'y va pas avec le dos de la cuillère. La première et quatrième de couverture annonce le ton de cette BD à la moralité douteuse.
C'est bel et bien une critique de notre société qui nous est dépeint ici, à travers les produits de consommations, la sexualité et la pop culture. L'on appréciera notamment le supermarché feraille, les clins d’œil aux comics, à Scooby Doo, etc...
On découvre un être complètement stupide et rebutant, mais qui au final, même si on ne voudrais pas le dire nous plait. Tout lui réussi, c'est pourquoi il a le droit à un acolyte encore plus stupide qui boit les paroles de ce robot complètement dégénéré.
Je pense que cette BD reflète bien l'ensemble de l'oeuvre de Whinshluss, ça fait le tour de pas mal de thèmes qui lui tiennent à cœur et c'est surement une de ses meilleures BDs, sans laquelle il n'aurait jamais pu obtenir le Fauve d'or 2009 avec "Pinocchio".