Malin. Comme son diable de personnage principal, némésis bien connue de Sherlock Holmes, l’auteur choisit de renverser la table et de positionner Moriarty en Robin des bois idéaliste. Prêter main forte aux faibles pour régler leur compte aux puissants, tel sera son destin, lui, l’orphelin recueilli par des aristocrates avec son frère malade comme on accueille un animal domestique... Après 2 histoires auto-conclusives efficaces mais aux adversaires caricaturaux, on espère des défis d’une autre ampleur et aux enjeux moraux plus complexes pour épaissir un personnage qui le mérite bien. Graphiquement propre sans qu’on saute au plafond, voilà une bonne entame qui demande confirmation pour voir si Kana possède enfin un successeur digne de ce nom à Death Note...