En 2122, après la destruction du monde, une communauté tente de survivre à Redsalt Canyon, entre le manque d’eau et des attaques de monstres…
Il y a un côté Mad Max assez intéressant, notamment à travers le fond de l’intrigue et cette puissante famille, en s’imposant par la force, la peur et la soumission. Une thématique assez récurrente dans l’univers post apocalyptique, où règne la loi du plus fort… Sur la forme, même si j’ai été surprise par les graphismes, je dois dire qu’ils sont magnifiques, avec des planches somptueuses, une colorisation dans les tons ocres, sombres qui vient sublimer les dessins, aux multiples détails.
Dommage que ces qualités graphiques, n’aient pas été portées par une intrigue à la hauteur, pour un album d’une soixantaine de page, donc assez court, il y a beaucoup trop de sous-intrigues, qui font partir le récit dans tous les sens et qui donnent un aspect brouillon à l’ensemble, même si on sent qu’il y a un enjeu bien plus important que la vie de cette communauté, on a du mal à lier les événements entre eux.
Je suis passée complètement à côté de cette histoire, alors que je suis férue du genre, je n’ai pas trouvé ce que l’on me proposait sur le papier, même si tous les ingrédients y étaient. Pour autant, je suis curieuse de lire le second tome, pour essayer de démêler l’imbroglio dans lequel j’ai été embarquée.
https://julitlesmots.com/2021/12/02/la-bd-post-apocalyptique-elecboy-tome-1-de-jaouen-salaun/