Tiens, j'ai quoi dans la poche?

Une couverture très belle, pleine de détails, de couleurs chaudes, avec plein de personnages dessus dont rien que leur trogne donne envie de mieux les connaitre.
La couverture attire l'œil et donne envie d'en savoir plus, ce qui tombe bien, car elle est à l'image de ce premier volume.

Dans un petit village japonais, un jeune garçon qui vit seul (et qui ressent le poids de cette solitude), va sauver et recueillir une jeune fille.
Une jeune fille bien mystérieuse pourchassée par un drôle de trio d'hommes en noir et qui a surtout rapetissé, cette dernière étant maintenant haute comme trois pommes.

Ce premier volume de Nanja Monja est très accrocheur, on se retrouve vite plongé dans le récit et son ambiance. Nous ne sommes pas parachutés dans le village où se déroule l'histoire, nous y sommes déposés, logés chez l'habitant et nous avons même le droit à une visite guidée. Durant cette visite l'auteur nous présente les différents personnages, on les suit un peu et hop on s'y attache, les choses sont tellement simples quand elles sont bien faites.

Si Nanja Monja fait penser à quelque chose c'est bien à un Ghibli en manga tant l'œuvre est graphiquement et scénaristiquement maitrisée.
Pour ce premier volume, nous avons le droit à un belle histoire pleine de poésie.

La série fait 6 volumes, si Nanja Monja continue sur cette lancée, cela risque bien de faire trop peu.