Quand la créature mystique qui partage ma vie me demande « Pourquoi t’as de nouveau pas relevé la lunette des toilettes !?!!? »… ah non, pardon, ça c’était la question d’avant même si la réponse est la même, la question c’était « Alors t’as aimé Gus ? » à ça je réponds : « Ben…heu… en fait, j’en sais rien ».
Non vraiment, j’en sais rien. Gus a un goût étrange, inhabituel. Au début, on relit les premières pages comme on regoutte un verre de vin pour s’assurer qu’il n’a pas le bouchon … non, c’est bon, c'est bien divin mais il y a quelque chose de particulier. On continue, on apprécie cette nouvelle saveur, on essaie de comprendre le mystère de nos trois cowboy, Gus, Clem et Gratt. Lire Gus c’est comme déguster une nouvelle cuisine loin de ses repères, on cherche à comprendre, à apprécier au maximum. Quand vient l’heure de l’addition, on se dit qu’on reviendra dans ce restaurant pour essayer d’autres plats et percer le secret.
Pour apprécier Gus, il faut tout oublier et être prêt à lire épicé ! (mais sans oublier de relever la lunette des toilettes)