Épique
Grandiose. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit à l'heure de faire le point.Intense, c'est celui qui vient ensuite.Et magnifique pour conclure le tout.Dire que j'étais impatient de découvrir...
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Grandiose. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit à l'heure de faire le point.
Intense, c'est celui qui vient ensuite.
Et magnifique pour conclure le tout.
Dire que j'étais impatient de découvrir Nausicaä est un doux euphémisme : ça faisait maintenant deux ans qu'ils étaient sur les étagères, attendant patiemment leur heure. Loin d'être une lecture que j'ai repoussée, c'est vraiment le genre d'œuvre pour laquelle j'attends le bon moment. Et celui-ci est arrivé suite à un mini concours de circonstances, se terminant par une insomnie soignée avec le premier tome de Nausicaä.
Et là, ça s'est vite imposé à moi : j'avais un monument entre les mains. Au départ, je me demandais si j'étais objectif, à cause de Miyazaki, à cause du film, mais très vite cette sensation a disparu au profit de l'aventure dans laquelle je me plongeais avec délice. C'est impressionnant cette rapidité avec laquelle on s'imprègne du monde imaginé par Miyazaki. Un monde riche et fouillé, solidement construit, avec des personnages qui fourmillent et une seule envie : avancer et découvrir la profondeur de cette histoire.
Une question vient rapidement en tête : la place du manga par rapport à l'animé. C'est bien la seule œuvre du maître japonais qui a d'abord vu le jour sous format papier.
Le manga commence en 1982 dans le magazine Animage, et deux ans plus tard seulement, suite au succès des deux premiers volumes, une adaptation animée voit le jour. Mais attention, le manga, lui, continue jusqu'en 1994, développant une intrigue plus riche et complexe que le film.
Pour le nom de son héroïne, Miyazaki s’inspire de la princesse Nausicaä de L’Odyssée. Une princesse qui incarne la bonté et l'hospitalité en venant en aide à un Ulysse naufragé, qu'elle guide vers son père pour qu'il puisse rentrer chez lui. Ce n'est pas tout : il puise dans l’univers de Moebius avec Arzach, et dans un conte japonais du XIIᵉ siècle, La princesse qui aimait les insectes. Ces influences donnent vie à une héroïne fascinée par une nature souvent mal comprise ou redoutée, et font de cette œuvre une vraie réflexion sur notre relation au monde vivant.
Nausicaä, une héroïne qui représente ce qui me marque souvent dans l'univers de Miyazaki, avec la place qu'il donne aux filles et aux femmes. Il n'en fait jamais trop et ne met pas les femmes en avant juste pour "montrer" qu'elles sont mises en avant. Tout est fait avec une fluidité naturelle, sans forcer les choses. Elles dégagent une force morale, une puissance intérieure qui s'impose d'elle-même, et c'est ce qui les rend si fascinantes.
Que dire de plus ? C’est une œuvre grandiose, portée par un scénario foisonnant qui reste toujours cohérent. Elle regorge de personnages – qu'ils soient humains, bêtes ou même objets – tous marqués par une construction solide et minutieuse. Mais cette revue ne présente qu’un aperçu de la force et de la profondeur de ce manga. Car Nausicaä va bien au-delà d’une simple aventure : c’est une œuvre qui nous transcende tout en nous invitant à réfléchir, à ressentir, et à nous émerveiller.
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