Les retours de Kim et de Manon

J'avais laissé Kim et ses amis presque définitivement sur Antarès 5, le troisième cycle enfin achevé, non sans garder un œil sur ce qui suivit faut-il avouer avec les cinq tomes de Survivants et les trois de Retour Sur Aldébaran où Kim et Manon se sont rencontrées.

La surprise eut son effet à la découverte d'une nouvelle aventure des deux héroïnes, moi qui attendait personnellement le deuxième épisode de Europa, autre nouveau cycle paru en début 2021, succédant à Centaurus et que Leo a coscénarisé.

Neptune est annoncé comme une aventure en deux parties. Vous l'aurez sûrement deviné, cette fois, l'histoire se passe dans notre système solaire, au 23ème siècle, entre la Terre la petite bleue et la grande bleue glacée que la sonde Voyager 2 a survolée en 1989, la nommée Neptune bien entendu, sans omettre une bonne parenthèse sur la planète Bételgeuse 6 avec les iums et la mantrisse de la rivière, énorme créature au caractère pas commode d'où la difficulté toujours de négocier avec elle, faisant une apparition impressionnante dans une page et conspuant encore l'espèce humaine ! Les personnages ont toujours les expressions figées et les postures souvent rigides ; Leo n'a pas vraiment évolué dans ses dessins. Les choses positives, à première vue, est que le dessinateur d'origine brésilienne a débarrassé Kim Keller de son affreuse coupe mulet et que les cheveux courts vont très bien à Manon, cette dernière fraîchement promue dans les forces spéciales de l'O.N.U. .

L'intrigue de l'histoire vient cette fois d'une étrange soucoupe volante s'approchant d'une station spatiale en orbite terrestre et de la présence d'un vaisseau monde vers les confins du système solaire, croisant l'orbite neptunienne. Les Tsaltérians font partie de l'aventure qui s'annonce périlleuse, Maï Lan est présente, ainsi que Marc de nouveau en couple avec Kim (si si !), sans oublier de nouveaux personnages qui prennent place.

Une chose m'a bien fait marrer, lors de l'intrusion dans la soucoupe volante, est que Leo semble faire un pied de nez au réalisateur Sir Ridley Scott (Prometheus, Alien Covenant) concernant le protocole à suivre même en cas d'atmosphère respirable dans un environnement inconnu : l'équipage missionné n'enlève pas les casques. T'as vu Ridley, les personnages dans cette BD sont moins stupides que les tiens.

Avec ce qui a été découvert dans cette soucoupe et dans le vaisseau monde, des questions se posent et des dangers guettent encore. Les réponses, dont le sentiment qu'elles seront peut-être liées à d'autres qui ont précédé depuis d'autres cycles, n'arriveront que dans l'épisode 2 qui conclura cette courte épopée spatiale.