Grant Morrison accélère le rythme. Après une suite d’épisodes sans lien apparent, il rentre dans la troisième et dernière année de son run. Il tape fort en remettant en cause les idées de Xavier par l’entremise d’un jeune mutant. Pour Grant, il semblerait que l’idéologie blanche et noire ne soit plus d’actualité mais que nous vivons dans un monde peuplé de gris où il faut parfois être violent pour exprimer ses opinions. Notre scénariste en profite pour traiter de problèmes d’identification avec l’adoption de Quentin qui du coup ne sait plus qui il est en réalité.
Morrison n’en oublie pas les intrigues secondaires avec le retour des U-Men, le flirt de Bec et Angel et les risques qu’il y a si on les découvre. Il lance aussi de nouvelles intrigues avec Xorn qui finalement ne semble pas être celui qu’il prétend. Le kick apparaît pour la première fois en tant que tel.

Voilà les indices laissés pour les arcs suivants :
L’idéologie continue de revenir en force surtout dans cet arc. Tous ces indices donnent à penser à un retour du maître du magnétisme. On peut donc voir dans le second numéro Quentin avec un T-Shirt à l’effigie de Magnus sur lequel on peut lire l’inscription "Magnéto avait raison".
Le mystère Xorn commence vraiment ici même si plusieurs indices pouvaient commencer à nous faire douter de sa véritable identité. Dans cet arc, nous avons donc le massacre des U-Men par Xorn et le fait qu’Angel voit quelque chose qui restera secret avec Xorn.
Il y a aussi le fait que notre homme à la tête de soleil dise : « Pardon No-Girl ... je t’ai cherché sur les mauvaises fréquences. ». Pour moi, cela veut dire "fréquences magnétiques".
A cela, on peut ajouter qu’il n’arrive pas à guérir Quire (il n’a guéri que les X-Men victimes des nano-sentinelles).
On parle aussi d’Esme pour la première fois, cette dernière ne veut pas être une héroïne comparée à sa sœur Sophie.

Mis à part le premier épisode illustré par Keron Grant, le reste de l’arc est dessiné par Frank Quitely.
Revenons pour l’instant à Keron Grant. Malgré un style propre, des personnages bien représentés (sauf Cyclope et le Fauve) je n’ai pas accroché à son dessin. Peut-être est-ce dû au fait que l’ensemble, bien que bon, soit trop lisse, trop clair pour l’histoire. Pourtant le découpage loin d’être transcendant reste agréable, les décors sont omniprésents bref rien à reprocher à l‘artiste mais je n’ai pas accroché.
L’arc Riot at Xavier’s permet le retour de Frank Quitely que l’on n’avait pas vu sur le titre depuis un moment. L’auteur nous offre des planches superbes où on peut voir qu’il a eu le temps de les fignoler. Les personnages sont très travaillés, les décors sont omniprésents et le découpage est accrocheur de même que certains cadrages, vraiment très agréables. L’encreur n’est pas en reste, car l’encrage est moins imposant que dans les derniers travaux mais sur certaines cases il est plus mis en avant pour renforcer telle ou telle scène.
Kab
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 24 juin 2014

Critique lue 96 fois

1 j'aime

Kab

Écrit par

Critique lue 96 fois

1

Du même critique

Sin City, tome 1
Kab
8

Critique de Sin City, tome 1 par Kab

De part sa narration cinématographique, son sens du dialogue dur mais jamais trop vulgaire et la noirceur de son œuvre, Miller à réussi à s'allier une majorité du public adulte, mais aussi des fans...

Par

le 17 août 2010

22 j'aime

2

Le Chemisier
Kab
3

Critique de Le Chemisier par Kab

Une jeune fille un peu transparente pour tous le monde se fait vomir dessus lors de son baby-sitting. La jeune fille peut se changer et à le droit à un chemisier ce qu'elle ne portait jamais. Du coup...

Par

le 13 sept. 2018

15 j'aime

4

Jason Bourne
Kab
5

Critique de Jason Bourne par Kab

Jason Bourne, c'est un peu le James Bond américain sans la classe de James bond, mais sinon c'est tout pareil. On retrouve donc ce bon vieux Jason dans des combats clandestins parce qu'il se...

Par

le 10 août 2016

15 j'aime

4