Je vais pouvoir m'épargner la lecture du 2 ...
Arleston peut dire merci à Barbucci. Sans lui, c'était un 1
Alors je vais, sans doute paraître un peu dur, mais du scénario d'Arleston, il n'y pas grand chose à sauver (personnages fades, intrigues ronflantes, sous intrigues inutiles, humour au ras des pâquerettes et j'en passe ..)
Pourtant, le concept d'univers miroir aurait pu être sympa et d'une certaine manière, c'est peut être le seul truc à retenir de tout ça grâce à un Barbucci plutôt inspiré (même si les parallèles restent un peu bateau : Avion remplacé par des dragons / Métro remplacé par des espèces d'insectes géant etc, etc..)
Il faut dire que je suis loin d'être un fan d'Arleston. J'ai toujours trouvé son écriture ampoulée (bon dieu, faut lui dire que les blocs narratifs ça ne se fait plus depuis les années 90 et que ça étouffe complètement son récit ) et ses histoires bourrées de facilités.
Les intrigues se veulent multiples mais Arleston n'a aucune notion de suspens et on devine assez vite les tenants et les aboutissants ( quand ce n'est pas lui même qui expédie ses sous intrigues comme le fameux assassin ).
Enfin bref, c'est raté.
Alors bien sûr, on peut toujours s'émerveiller du dessin de Barbucci (même si, sans Canepa, on y perd un peu en charme) et il le mérite mais cette Bd est l'exemple même qu'un dessin, ça ne fait pas tout.
Bien au contraire.