Il était une fois les femmes, seules au monde… ou presque.
Il m'arrive parfois d'entendre des femmes se plaindre des hommes en déclarant "Ah mais qu'est-ce qu'ils pourraient bien faire sans nous?", ce à quoi nous, les hommes, répondons la plupart du temps avec un sens de l'humour qui nous est propre "pas grand-chose, on a déjà inventé le lave vaisselle". Et c'est à ce moment la que "Y, le dernier homme", tente de répondre à la question en inversant le sujet. Du jour au lendemain, tout les hommes de la planète, en prenant également en compte les animaux de sexe masculin, meurent dans d'horribles et atroces souffrances (pour le petit coté dramatique et pour marquer le coup!). Comme dirait l'autre, "Et la, c'est le drame…". La quasi-totalité des avions en vol s'écrase partout dans le monde, les armées de tout les pays sont dévastées, il n'y a plus personne pour réparer les voitures, la première femme présidente des Etats-Unis est nommée, bref en gros c'est l'anarchie la plus totale.
Blagues misogynes mises à part, "Y, le dernier homme" nous présente un scénario post-apocalyptique particulièrement rude dans lequel on assiste à l'organisation d'une société exclusivement dirigée par les femmes. Nous suivons donc Yorick et son singe Esperluette, les deux êtres masculins au monde à avoir survécu, dans leur voyage pour tenter de découvrir l’origine de ce désastre (et notamment retrouver la petite amie de Yorick dans tout ce foutoir par la même occasion). C'est prenant, haletant, très bien dessiné et mis en scène. J'attend avec impatience de découvrir la suite.
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