Des troubles sociaux, la cause des populations indigènes, des skin heads, des pierres magiques, une piscine, des activistes, l'écologie, le racisme, les services secrets, une culture ancestrale, des méchants trop méchants et pleins de gentils super forts à la bagarre... Un ensemble un peu foutraque que j'ai lu très vite, pas toujours certain de bien saisir les implications de tous les personnages, mais ça me gênait pas parce que ça m'a pas passionné, et que de toute façon, on saisit bien qui sont les bons et qui sont les méchants.
J'ai aimé le portrait qui est fait d'une société au bord de la rupture, la description presque journalistique d'un pays imaginaire prêt à tomber dans la guerre civile. Le suspens au début de la saga arrive à accrocher le lecteur. Malheureusement, le déroulement de l'action est décevant. Trop rapide pour permettre de s'attacher aux nombreux personnages, voir juste de s'y intéresser. Trop de personnages principaux peut être. Trop de sujets effleurés, comme l'écologie, la politique, le capitalisme, le racisme, mais qui ne sont pas traités, pour une action qui se résume principalement à des courses poursuites / bagarre. Même le méchant est un machin expédié à la va vite. Il y a un problème de scénario dans cette série, ou de format. Il aurait peut être fallu des tomes supplémentaires pour donner au lecteur l'envie de s'intéresser aux personnages, qu'ils soient moins stéréotypés, ou resserrer l'intrigue sur les personnages essentiels.
Le scénario ne m'a pas intéressé, en revanche j'ai trouvé que l'Histoire de ce pays imaginaire est bien amenée, ce qui me fait penser que même si ce livre m'a déçu, je suivrai l'auteur à l'avenir.