Ce film est peut être un peu daté.
C'est bien filmé, c'est vrai. C'est un peu long aussi, mais on est intrigué alors on s'intéresse.On a envie de savoir le fin mot, le pourquoi du comment. Mais quand vient la scène des révélations, comment ne pas sursauter en entendant les niaiseries et les invraisemblances qui nous coulent dans les oreilles. Des clochettes? courir nu? à un four? Et comment cette pauvre histoire peut justifier l'amour éperdu de cette magnifique jeune femme pour ce pauvre vieux monsieur?
Des explications d'une telle incohérence qu'au final, on remercie le scénariste de laisser une grande partie des questions qu'on se pose sans réponse.
Il y a un côté cinéma français des années 80, quand on exaltait la révolte de la jeunesse, le romantisme absolutiste qui permettait de justifier, semblait-il, les comportements les plus invraisemblables dans les scénarios un peu faibles.
Certaines invraisemblances du scénario rendent le film onirique mais avec des images et des dialogues ultra réalistes, un peu comme si Eric Rhomer avait réalisé Arizona Dream.
Rhomer a son public, c'est peut être le même qui porte ce film aux nues?