Je ne suis pas amateur de grosses voitures américaines de l'époque de l'entre deux guerres. Mais lorsque Enrico Marini se met à l'œuvre, je ne peux pas résister. Certes, il a abandonné sa série Le Scorpion en cours de route mais son coup de pinceau magistral me fait toujours rêver.
Avec Noir burlesque, il s'attaque au polar sombre américain.
Dès les premières cases, il parvient à imprimer une ambiance. Dessiné en noir et blanc avec des touches de rouge pour certains cheveux, robes et autres voitures, les illustrations frappent par leur intensité. Il parvient à poser la lumière de façon extrêmement convaincante.
Alors certes, ses femmes ressemblent trait pour trait à celles que l'on a déjà vu dans d'autres de ses œuvres... mais quelle sensualité ! Son héros est le même qu'à chaque fois, malgré son costume et chapeau.. mais quelle allure !
Je concède que le scénario invoque tous les poncifs du genre mais comme il est magnifiquement illustré, j' adhère. Je me précipiterai donc sur la seconde partie de ce récit lorsqu'elle paraîtra.