Bonne surprise
Un polar étrange, noir et très sanglant. Au départ, on a du mal à comprendre le pourquoi du comment, on voit débarquer l'héroïne de manière un peu inattendue et illogique chez son richissime...
le 13 janv. 2020
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Oublions un instant le plaisir intense qu'on ressent à la lecture de "O dingos, O châteaux", résultat de la combinaison parfaite entre les scénarios destroy de Manchette (personnages hallucinés agissant de manière irrationnelle et largement auto-destructrice, engrenages fictionnels qui déraillent et où le pire est la seule chose qui soit certaine...) et le graphisme noir, quasi sadique dans sa précision rondelette de Tardi... Et posons-nous la question qui nous tarabuste depuis longtemps à chaque nouveau Tardi : n'est-on pas désormais chez Tardi, l'un des rares vrais génies de la BD francophone, dans la répétition sans inspiration d'une formule parfaitement rodée, sans danger ni surprise ? Il est indéniable que Tardi ne nous a rien offert de monumental, de "révolutionnaire" depuis son grand'oeuvre sur la Commune, et que ses adaptations de Manchette tiennent surtout de l'illustration "parfaite", grâce à une symbiose indéniable entre son univers et celui de l'écrivain. Mais bon, il y a tant d'auteurs qui arrêtent de travailler, l'âge avançant, qu'on ne saurait regretter que Tardi nous offre toujours autant de... plaisir, justement ! [Critique écrite en 2012]
Créée
le 10 mars 2016
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