Le capitalisme à la Gauloise
Un album d'Astérix plutôt sympathique qui a le chic de se concentrer sur son plus fidèle acolyte qu'est Obélix. Astérix est donc relégué au second plan même s'il restera le détonateur de la solution qui rapportera la paix au village avec l'aide de Panoramix le druide.
Goscinny décide de s'attaquer au capitalisme à travers cet album et de se moquer à la fois des Romains et des Gaulois à travers ce mode de vie. Semblant trouver satisfaction dans l'argent, Obélix délaisse les amis gaulois et est considéré comme l'homme le plus important du village par les Romains.
L'homme qui joue Caïus Saugrenus n'est autre qu'une représentation de Chirac jeune. L'humour fonctionne plutôt bien avec le laisser-aller du camp romain et la sentinelle.
Après, ce n'est pas non plus l'album le plus réussi des aventures de nos Gaulois. Uderzo réalise un bon coup de crayon mais c'est assez drôle cette manie qu'il a de changer les traits de certains de ses personnages en cours d'album (dans ce cas-ci la femme d'Agecanonix).
L'humour est certes présent, mais n'est pas le plus réussi car on finit par très vite tourner en rond dans cet album à travers un sujet qui semble avoir inspiré de manière assez limitée Goscinny. L'album reste néanmoins sympathique comme dit plus haut.