La couverture est chouette question dessin, mais moche par rapport aux couleurs faites à l'ordi. Beaucoup de vieilles séries Dupuis connaissent ce problème de couvertures mal fichues à l'approche de l'an 2000, et les femmes en blanc n'échappe pas à la règle.
J'ai été assez surpris par le contenu de l'album. alors que le précédent album n'était pas génial, ici Cauvin arrive à relancer le truc de façon intelligente: il joue avec ses propres codes. Ainsi, l'histoire du gars qui fuit l'histoire et nie le narrateur ('surprise sur prise') est assez étonnante. D'autres gags fonctionnent ainsi sur les acquis, puis d'autres sont juste trash comme ce fut le cas à l'époque. Cauvin traite aussi de nouvelles choses comme la traite de la femme au foyer. Ce sont des petites choses comme ça, mais après tout un mur est fait de petites briques.
Le dessin est pareil à l'habitude et les couleurs encore sympas malgré cette hideuse couverture. Bercovici n'évolue plus vraiment dans son trait, donc pas vraiment grand chose à dire de plus que d'habitude: il va à l'essentiel, ça fait un peu brouillon, mais ça fonctionne et surtout ça reste lisible quoi qu'il arrive.
Bref, un album qui reste très agréable à lire.