Ce tome 2 déçoit déjà.
L'intrigue perd de son efficacité, Arleston se perdant dans sa volonté de complexifier le tout. La première moitié de l'album se suit encore aisément (on se demande juste c'est quoi cette scène d'intro), la seconde est moins chouette, on ne comprend pas ce que foutent les personnages, la poursuite par le méchant est un peu longue et peu convaincante, et la séquence finale est tout simplement de trop (elle ne fait que créer un lien avec le début). Les conflits sont présents mais Arleston a encore recours à quelques facilités pour les résolutions.
Le dessin est sympa mais on constate quelques maladresses de temps à autres. La couverture est sympa (j'ai été voir les couvertures des albums et je constate qu'à partir du tome 5, ça se gâte sérieusement). Le découpage fonctionne, dommage que les vignettes soient toujours si petites. Au niveau des couleurs, ici, je suis sûr qu'il n'y a plus d'aquarelle (alors que pour le premier tome je pense qu'il y avait encore quelques cases colorisées à la peinture à l'eau) ; les horribles fondus donnent une impression d'amateurisme... en fait, ça m'a fait penser à pas mal de BD que j'ai pu voir l'année passée dans divers festivals, chaque fois c'était des trucs amateurs... c'est dommage parce que cette mise en couleur gâche vraiment le dessin de certaines pages. Après, j'exagère un peu, l'ensemble reste correct, les tons sont agréables, et quelques effets sont plutôt efficaces malgré que ce soit une technique informatique.
Bref, ce second tome est moins bon que le premier.