Ce second opus de la série "nains" offre au futur lecteur une couverture d'un bien bel acabit.
Ordo le maître assassin trône sur la couverture.
A l'intérieur, les dessins de Crety se révèlent plaisants, quoique très légèrement en-deçà de ceux de Goux, en particulier pour ce qui est des anatomies en général et des visages en particulier. En revanche, son travail sur les architectures m'a littéralement terrassé. Dès la première case du récit, on mesure que les murailles, arches et autres toitures ne recèlent guère de secrets pour lui. Et que dire de certains de ses angles de cadrage ? Renversants !
Du côté du scénario, c'est encore du tout bon signé Jarry. Son histoire est sombre, tragique et la vie d'un assassin ne laisse guère de place à la rêverie. Tandis que je termine ce second tome, je me dis que la force du scénariste dans cette série est de savoir mettre en scène des personnages attachants, dont les ressorts pourront parler au lecteur.
Ce sombre récit se termine néanmoins, comme son prédécesseur, sur une légère note d'optimisme. C'est pas folichon, mais ça ouvre l'épilogue.