Pour un lecteur de la première heure, c'est toujours horrible de voir arriver sur le marché des rééditions comportant de nouvelles couvertures hideuses. 'Hideuses' est peut-être un terme exagéré, en tous ca sles couvertures d'origine sont la plupart du temps suffisamment bien trouvées pour les garder sans honte... Et il en va ainsi pour plein de séries classiques, et vu que le lecteur des bd classiques est en règle générale plus conservateur que les autres... ça fait vraiment mal !

"Papa, Maman, Boule et moi (et nous)" est une fois de plus un excellent album. Les tronches sont expressives, le langage corporel efficace (prenons par exemple le gag 507, p.21 de la version d'origine, on y voit le papa de Boule de dos et dont le langage corporel ne laisse aucun doute sur son implication.. c'est juste magnifique). Roba enrobe ses histoires du moins de décor possible, mais ce qu'il choisit de présenter à l'image est très détaillé.

Les histoires sont drôles, le plus souvent absurdes, mettant en avant la relation entre les personnages, des relations qui n'ennuient pas même si le rapport de l'un à l'autre n'a pas vraiment évolué depuis le début. Il faut aussi dire que les histoires mettant en scène un homme et un animal permet de dresser une critique drôle de l'être humain au travers du comportement bestial ; Bill est en cela un personnage très réussi.

Bref, ce tome 8 est un délice.
Fatpooper
10
Écrit par

Créée

le 18 févr. 2014

Critique lue 178 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 178 fois

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

121 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55