Steampunk ???
Je ne crois pas avoir jamais tellement accroché sur un scénario d'Eric Corbeyran et la lecture de cet album est venue confirmer mes doutes. Dans un Bordeaux uchronique et steampunk, à ce que nous dit...
le 20 févr. 2016
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J'ai commencé à lire ça un soir en me disant que j'allais prendre mon temps, à raison d'un tome par semaine et... Finalement j'ai tout dévoré d'une traite... et j'ai refermé tout ça avec l'impression d'avoir une petite perle qui fait l'effet d'une bombe entre les mains.
Je pensais avoir affaire à quelque chose de plutôt léger, bon, en lisant le résumé on se rend compte que ça ne doit pas l’être tant que ça. Effectivement, le Réseau Bombyce est assez dure. Pas tant à cause de la "découverte macabre" dont il est question (il ne s'agit pas là d'un effet tape à l’œil des auteurs ce point est traité juste comme il le faut) mais plutôt dans la façon très mature qu'il traite d'amitié, d'amour et de drame humain. Le ton est donc très maîtrisé et fait mouche. Tout comme l'histoire qui se déroule comme un engrenage parfaitement huilé, mais un engrenage capable de vous mettre la larme à l’œil...
Enfin, les dessins font preuve de la même maîtrise et certains sont mêmes carrément superbes. Alors où est-elle la petite bête noire ? Et bien je dirais que la fin du tome 3 s’enchaîne peut-être un peu vite. Sur le coup j'y ai vu deux raison, d'une un événement est vraiment traité trop vite, de deux sachant que la série était fini je pense que j'étais franchement déçu de quitter aussi vite ces fantastiques personnages... Pourtant, on les aime, on s'y accroche tout de suite grâce à leur traitement magnifiquement effectué mais... trois tomes lorsqu'on est à fond ça passe trop vite!
J'ai lu après coup des explications à cela dans une interview de Cecil. En fait, à la base l'histoire était écrite pour un premier cycle de 4 tomes, un second de trois tomes, un one shot sur Eustache puis sur Mouche et un dernier tome. Seulement cette fantastique BD c'est attirée pas mal d'ennuis. Le dessinateur Cecil, à la base du projet, voulais vraiment construire une histoire ou le passé des personnages jouait un grand rôle en rendant leur relation plus complexe mais ça ne correspondait pas au point de vue de Corbeyran, scénariste venu l'aider, qui voulait quelque chose de plus facile et qui a donc quitté le navire en route (et moi je dis heureusement). De plus Les Humanos ont semble t-il eu des ennuis financiers retardant une éventuelle conclusion... Conclusion dont Cecil finira quand même par accoucher en accélérant certes un peu le schmilblick mais en gardant le tout cohérent, ce qui n'est déjà pas mal!
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Créée
le 12 févr. 2018
Critique lue 238 fois
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