Pour ce huitième tome, le duo relève un peu le niveau : les gags sont plus creusés, plus fous aussi ; en d'autres termes on sent bien que les deux auteurs se prennent un bon délire en se moquant un peu des flics mais aussi des gens normaux. Cauvin propose des histoires exploitant à fond la fonction de police. Quelques chutes tombent tout de même à plat, mais ça n'empêche pas des bons gags de parcours. Kox maîtrise mieux ses personnages et surtout ses décors. Son découpage fonctionne et il parvient à mettre en valeur la plupart des gags. Seules les chutes sont irrattrapables.
Bref, "Pas de panique" est un bon divertissement.