On est dans la fins des années 60, début 70, à Montréal, Paul à environ 10 ans et il ne lui arrive rien d'extraordinaire. Il découvre les scouts, se passionne pour la BD, forge des amitiés, interagit avec sa famille, joue au théâtre...
Il ne faut pas avoir peur du côté biographie nostalgique. Paul ne passe pas son temps à se regarder le nombril, on assiste plutôt à son ouverture, ses découvertes, des rencontres avec des adultes qui l'ont marqué. C'est vraiment bien, en fait.
Il faut lire Paul au parc - parce que c'est extrêmement bien dessiné et très touchant (et triste...), avec une mise en scène particulièrement réussie, un très bon rythme. J'ai eu l'impression de me faire emmener par l'auteur, il m'a emporté où il voulait en tirant sur mes émotions à sa guise. En plus, on a en fond un contexte historique intéressant (Octobre 1970 et les enlèvements du Front de Libération du Québec) et de beaux décors du Québec.
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