Paul au parc par Antoine RIMBERT
Michel Rabagliati continue, sous forme d’autofiction, à nous faire partager les moments les plus marquants de son existence. Il nous emmène cette fois faire un tour du côté de son enfance, dans les années 70, période pendant laquelle le FLQ (le Front de Libération du Québec) sévissait.
Entre les visites de sa voisine pour qui il a le béguin, son apprentissage de la bande dessinée, et ses sorties au parc, Paul découvre le scoutisme. Tombé par hasard sur une réunion de scouts, Paul décide d’intégrer la meute, avec ses rituels, ses noms de code, et ses animateurs.
Qui dit scout, dit camp. Et Paul part donc en camp avec sa sizaine et les animateurs, chevelus et barbus, époque oblige. Comme à son habitude, Rabagliati nous fait partager les joies et les peines légères de son personnage, l’encrant cette fois dans une période mouvementé de l’histoire du Québec.
Et comme souvent, et là avec force et surprise, l’apparente simplicité de ses histoires débouche sur un moment marquant et décisif de la vie de Paul.