Tu ne pourrais pas comprendre
On retient souvent le "Gang Mazda" comme étant un précurseur de la BD autobiographique présentant des auteurs tels qu'ils sont. C'est normal parce que c'est une bonne série. Enfin faudrait que je la relise. À l'occasion. Mais il y avait aussi "Pauvre Lampil" qui nous présente la vie d'un grand râleur : Lambil! Enfin Lampil, mais bon c'est pareil ou presque.
Pour ce premier album, on sent bien que les auteurs tatônnent un peu, qu'ils ne prennent pas trop de risques avec notamment la même chute à chaque gag. N'empêche que c'est drôle. Lampil râle sur tout, rien que ça ! Les sujets se ressemblent, mais ça reste agréable grâce à de bons dialogues et de bonnes situations. Graphiquement, Lambil s'en sort assez bien. Ce sont surtout les couleurs très simplifiées qui font la particularité de l'album. Déjà à cette époque, les auteurs sentaient que les histoires ne nécessitaient pas un traitement aussi poussé que pour "Les tuniques bleues" par exemple.
Bref, un premier tome très sympathique.