Pour le bonheur du sacré râle
On sent que Cauvin éprouve des difficultés à faire tourner ce monde. Le fait est: c'est fermé. Peu de personnages (paraîtrait que Lambil était un peu jalou lorsque Cauvin a proposé d'intégrer plus de dessinateurs), toujours les mêmes situations, c'est donc normal de tourner en rond. C'est donc dans la personne d'un petit chien et l'approfondissement du personnage incarnant la femme du scénariste que Cauvin espère se renouveler. Cela réussit avec plus ou moins d'humour. Disons qu'on tourne assez vite en rond. Ça manque d'autres personnages. D'autres auteurs mais aussi d'autres univers. Le boucher et le pharmacien étaient sympathiques. Maintenant on voit de temps à autres un médecin, mais ce n'est pas assez !
Graphiquement ça reste de qualité. Découpage efficace, idée de gaufrier ingénieuse, trait simplifié (quoiqu'on sent que lambil a pris d ela bouteille, c'est plus détaillé, mais toujours jeté).
Bref, un album bien sympathique malgré une série qui tourne en rond.