"Tezukaïen"
Le huitième et dernier volume de "Pluto" voit - sans que ce soit une vraie surprise, si ? - le retour d'Astro Boy, et du coup, un recentrage des thèmes et de la narration elle-même vers un style...
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le 10 mars 2016
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Le huitième et dernier volume de "Pluto" voit - sans que ce soit une vraie surprise, si ? - le retour d'Astro Boy, et du coup, un recentrage des thèmes et de la narration elle-même vers un style beaucoup plus "Tezukaïen" : menace de fin du monde apocalyptique, héroïsme du petit robot, combats cataclysmiques entre le Bien et le Mal, créateurs dépassés par leurs créatures, et final un tantinet lacrymogène et moraliste. Urasawa y rajoute son grain de sel nettement reconnaissable, cette paranoïa larvée et obscure qui élevait "20th Century Boys" vers le firmament de l'histoire de la BD, par exemple dans les 8 dernières pages, cet épilogue "post-Tezuka" qui démontre peut-être mieux que tout ce qui a précédé le génie d'Urasawa. "Pluto", du fait de ce mélange de styles, logiques de par son concept d'hommage / actualisation, ne fera pas pour moi partie des meilleures œuvres d'Urasawa, mais reste bien au-dessus du commun des œuvres du 9ème Art. [Critique écrite en 2011]
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le 10 mars 2016
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