En lisant le tome 1 de Preacher, j'appréciais moyennement le Saint des tueurs (désolé mais il est un peu flippant ce type là), et je trouvais que, quand même, Cassidy a trop la classe. Non ? En refermant ce tome, disons que le vent a quelque peu dévié...
Les épisodes sur le Saint des tueurs sont vraiment géniaux, et permettent de mieux cerner le cowboy sanguinaire aux deux Walker Colt, le récit de ses malheurs et de son pacte avec le diable -tant pis pour ce dernier- nous permettent presque d'entrer en empathie avec ce petit sudiste.
Quand à Cass', et bien c'est la déception Mesdames & Messieurs, je commençais sérieusement à l'idéaliser comme un perfect bruh. Et bien laissez-moi vous dire qu'on ne peut plus faire confiance à personne ma bonne dame, quelle déception. Le truc, c'est qu'on ne peut pas vraiment lui en vouloir longtemps, et je ne dis pas ça seulement parce qu'il est à l'origine de toutes mes poilades au cours de ce tome, que je décompte tout de même au nombre de 4 (et ce n'est pas rien pour un comics).
On n'oublie pas d'ajouter Tête-de-fion au générique des bons moments, même si c'est plutôt à son détriment... Il faut dire que le rire est souvent accentué quand on éprouve un sentiment contradictoire de gêne, à cause de la sympathie pour le personnage, feuh peuh rieu deu leu deure.
En bref, le fil rouge est un tout petit peu laissé de côté durant ce tome, mais les bons classiques ont souvent cette caractéristique d'avoir des personnages secondaires développés, et c'est précisément l'objectif de ce tome intégral n°3, à la fois drôle et touchant -ouiouioui-, plutôt distrayant.
Espérons que la dernière moitié soit aussi bonne que la première, je vous redis.