Preacher est à la BD ce que The Wire est aux séries télé.
Du début à la fin de cette fresque, la majorité des perversions humaines sont passées en revue au travers d'une épopée qui mélange le plus naturellement du monde Dieu, Lucifer, un fan de Kurt Cobain ayant raté son suicide, un pasteur défroqué, un vampire Irlandais, une tueuse à gage, une organisation papale secrète, et John Wayne.
Les superlatifs peinent à décrire le travail qu'a tissé Garth Ennis dans Preacher.
Je me souviens de la fin qui m'a fait pleurer de plaisir, de l'accomplissement d'avoir lu une oeuvre qui, toutes proportions gardés, faisait de moi un homme heureux de l'avoir connue.
J'y reviens souvent, comme on rend visite à un vieil ami.